Les tiges des plantes de café sont pleines de fruits rouges comme des cerises, prêtes à être cueillies et transformées.
D'où viennent ces plantes ? Nous allons suivre leur histoire et leur chemin sinueux jusqu'à nos tasses de café.
Depuis son introduction dans l'île par les colons français en 1715, le café devra attendre deux siècles pour commencer son véritable développement.
L'arabica venant de la ville portuaire de Moka au Yémen, le plus ancien port d'exportation pour le commerce du café, a donné un café noble, au goût sauvage.
Les 1 000 hectares de caféiers cultivés en un siècle n'ont malheureusement pas résisté aux épidémies de rouille et aux intempéries qui ont sévi a cette époque.
Les plantations sont alors remplacées par la canne à sucre dans les champs de l’île, jusqu’à ce que la Compagnie Sucrière de Bel Ombre (CSBO) décide en 1961 de relancer la culture du café, plus rentable.
C'est à Chamarel et Case Noyale que la variété arabica, en provenance du Kenya, fait renaitre les caféiers en 1967.
Une renaissance attendue.
Cette variété pouvant être cultivée jusqu'à 300 mètres d’altitude, venez découvrir sur les plateaux de Chamarel la fabrication du célèbre café du même nom.
Ce café unique, rare et de haute qualité, produit de bout en bout à l'Ile Maurice, est cueilli à la main et transformé volontairement de manière artisanale.
Pour obtenir ce superbe profil aromatique, le café de Chamarel est issu de terroirs naturels, à Chamarel, non loin de la fameuse "Terre des sept couleurs", et à Case Noyale, dans le sud ouest.